Grâce à une prononciation correcte, les parleurs du français seront fiers de pratiquer cette langue dans des situations de communication réelles.
1. La méthode articulatoire
Elle consiste à bien expliquer les mouvements des lèvres (en tant qu'organes de la cavité buccale) pendant l'articulation.
Dans le cas des voyelles nasales, [ã] / [ɛ̃] / [õ], elles se prononcent avec le voile du palais abaissé, ce qui laisse passer de l'air par la bouche et par le nez.
2. La méthode des oppositions phonologiques :
Il y a une grande importance de la substitution, l'opposition des sons et les paires minimales. La méthode des oppositions phonologiques serait utile parce qu'en se basant sur les traits distinctifs des phonèmes (quand le changement d'un seul son apporte un changement de sens), la distinction entre les sons devient plus facile.
Exemples : gain [gɛ̃] / gant [gã] - ton [tõ] / temps [tã]
3. La méthode verbo-tonale :
Cette méthode s'appuie essentiellement sur la faute elle-même. En conséquence, le modèle de prononciation qu'elle propose à l'émetteur est le plus éloigné possible de la faute commise.
La tension et l'acuité font partie des techniques de correction que suit cette méthode. On se contente d'expliquer la partie concernant les voyelles nasales.
- La tension :
La tension des voyelles augmente en position accentuée, et diminue en intonation descendante.
- L'acuité :
Pour les voyelles, c'est l'accroissement du volume de la cavité buccale et la labialité qui modifient les caractéristiques acoustiques.
- Son grave : grand volume et petit orifice labial
- Son aigu : petit volume et grand orifice labial
Quand aux consonnes :
À partir de ces deux critères et des schémas explicatifs ci-dessus, on peut conclure que pour aboutir à une bonne prononciation du son [õ], on doit premièrement changer l'entourage consonantique pour que le contexte soit grave, c'est-à-dire utiliser les sons [b], [m], [v] et [R]. Deuxièmement, on peut utiliser comme entourage consonantique les consonnes labiales, à savoir : [ʃ], [ʒ], [p], [b] et [m], étant donné que le son [õ] est la voyelle nasale la plus arrondie.
En revanche, les sons [s], [z] et [t] servent à obtenir un contexte aigu pour bien prononcer le son [ɛ̃].
L'utilisation d'un accent montant et des consonnes graves sera utile pour la prononciation du son [ã].
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